Baisse du taux d'inoccupation des logements locatifs au Canada en 2008
December 11, 2008
BAISSE DU TAUX D′INOCCUPATION DES LOGEMENTS LOCATIFS AU CANADA EN 2008
OTTAWA, le 11 décembre 2008 – Selon les résultats de l′Enquête sur les logements locatifs, diffusés aujourd′hui par la Société canadienne d′hypothèques et de logement (SCHL), le taux d′inoccupation moyen des appartements locatifs dans les 34 principaux centres urbains du Canada a diminué en octobre 2008 par rapport à un an auparavant, passant de 2,6 à 2,2 %
« La demande de logements locatifs a augmenté au Canada grâce au niveau élevé de la migration, à la croissance de l′emploi chez les jeunes et à l′écart important entre le coût de la location et de la possession d′une habitation », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef au Centre d′analyse de marché de la SCHL. « Malgré la construction d'unités locatives et la concurrence du marché de la copropriété, la demande continue de croître sur le marché locatif. »
Entre octobre 2007 et septembre 2008, il s′est achevé 14 908 unités locatives et 50 794 copropriétés dans les 34 grands centres urbains du Canada. Les habitations en copropriété sont assez abordables pour les ménages locataires qui veulent devenir propriétaires. En outre, certains appartements en copropriété appartiennent à des investisseurs qui les offrent en location.
En octobre 2008, les taux d′inoccupation ont diminué dans la plupart des provinces les plus à l'Est du Canada. Ils ont beaucoup reculé par rapport à octobre 2007 à Terre-Neuve-et-Labrador (le taux a régressé de 1 point de pourcentage et s'est chiffré à 1,1 %), à l'Île-du-Prince-Édouard (-1,5 point de pourcentage; 2,6 %) et au Nouveau-Brunswick (-1,7 point de pourcentage; 3,6 %). En Nouvelle-Écosse, la proportion d′unités locatives vacantes est montée à 3,5 %. En Ontario (2,7 %) et au Québec (2,2 %), elle a baissé quelque peu, accusant des replis respectifs de 0,6 et de 0,4 point de pourcentage.
Les plus bas taux d′inoccupation ont été observés au Manitoba (0,9 %), en Colombie-Britannique (1,0 %), à Terre-Neuve-et-Labrador (1,1 %) et en Saskatchewan (1,2 %). La vitalité économique des provinces de l′Ouest a continué d′attirer des travailleurs du reste du Canada. Étant donné que beaucoup de ces migrants emménagent d′abord dans des logements à louer, la demande d′habitations locatives est demeurée intense. En Alberta, le taux d′inoccupation des appartements locatifs est monté à 2,5 % cette année, malgré le peu de mises en chantier d′ensembles locatifs et la baisse persistante du nombre d′unités composant le parc locatif, attribuable aux logements convertis en copropriétés. Selon la SCHL, une partie de la hausse du taux d′inoccupation s′explique par le repli du bilan migratoire de la province et par l′effet contraignant des majorations de loyer survenues en 2007. La concurrence exercée par le marché locatif secondaire et les appartements en copropriété loués par des investisseurs ont également contribué à la hausse de la proportion d′unités vacantes dans les immeubles d′initiative privée construits expressément pour le marché locatif.
Les centres urbains présentant les taux d′inoccupation les plus élevés en 2008 sont Windsor (14,6 %), St. Catharines-Niagara (4,3 %) et Oshawa (4,2 %), et ceux où on a relevé les taux les plus bas sont Kelowna (0,3 %), Victoria (0,5 %), Vancouver (0,5 %) et Regina (0,5 %).
Par ordre décroissant, les loyers mensuels moyens les plus élevés pour les appartements de deux chambres, immeubles neufs et existants confondus, ont été enregistrés à Calgary (1 148 $), Vancouver (1 124 $), Toronto (1 095 $), Edmonton (1 034 $), Ottawa (995 $), Kelowna (967 $) et Victoria (965 $). C′est à Trois-Rivières (505 $), Saguenay (518 $) et Sherbrooke (543 $) que ces appartements se louent le moins cher en moyenne.
Une comparaison d′année en année des loyers des logements neufs et existants peut être un peu trompeuse, car les unités neuves ont tendance à se louer plus cher que celles de construction moins récente. Mais en excluant les immeubles neufs, nous pouvons nous faire une meilleure idée de l′augmentation réelle que subissent les locataires. Le loyer moyen des appartements de deux chambres existants s′est accru dans tous les grands centres. Les plus fortes majorations ont été enregistrées à Saskatoon (20,3 %), Regina (13,5 %), Edmonton (9,2 %) et Kelowna (8,4 %). Dans les 34 grands centres urbains réunis, le loyer moyen des appartements de deux chambres existants a progressé de 2,9 % entre octobre 2007 et octobre 2008.
L′Enquête sur les logements locatifs que la SCHL a menée en octobre 2008 englobe aussi les appartements en copropriété offerts en location dans les centres suivants : Calgary, Edmonton, Montréal, Ottawa, Québec, Regina, Saskatoon, Toronto, Vancouver et Victoria. En 2008, le taux d′inoccupation de ces appartements était inférieur à 1 % dans quatre des dix agglomérations à l′étude. Les plus bas pourcentages ont été relevés à Regina, Toronto, Ottawa et Vancouver et les plus hauts, à Calgary (3,5 %) et Edmonton (4,3 %).
Les résultats de l′Enquête révèlent que, cette année, les taux d′inoccupation des appartements en copropriété offerts en location étaient inférieurs à ceux des logements du marché locatif traditionnel à Ottawa, Regina, Saskatoon et Toronto. C′est à Toronto, Vancouver et Calgary que les appartements en copropriété de deux chambres se louaient le plus cher en moyenne, soit respectivement 1 625, 1 507 et 1 293 $ par mois. En 2008, dans tous les centres visés par l′Enquête, les loyers mensuels moyens des appartements de deux chambres étaient plus élevés dans le cas des copropriétés que dans celui des logements locatifs traditionnels d′initiative privée.
L′Enquête sur les logements locatifs de la SCHL recueille aussi, dans 15 grands centres urbains, des renseignements sur les loyers mensuels d′autres logements à part les appartements locatifs d′initiative privée et les appartements en copropriété, par exemple les duplex et les appartements accessoires.
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